Non ! Il ne faut pas plus de contrôles en EHPAD !
Réflexions à contre courant sur LesFossoyeurs
Vous deviez vous en doutez avec la première vidéo de cette semaine, j’allais refuser de jouer à ce petit jeu de l’indignation collective.
Parce que ça ne sert à rien à part signaler sa propre vertu (ce qui peut être utile je le conçois).
Parce que ma “vertu” m’importe peu : rien que l’année dernière j’ai défendu l’idée d’appeler un vieux un “vieux”, que les aidants étaient souvent casse-pieds pour les équipes, que l’intergénérationnel était bien souvent de la poudre de perlimpinpin, etc.
Parce que je ne suis pas là pour défendre les mêmes idées qu’ailleurs, (et avec mes faibles ressources, je ne ferais que singer notre gouvernement qui semble se montrer prompte à faire preuve d’un autoritarisme vis à vis du privé auquel il ne nous a pas habitué - on y revient dans un instant)
Enfin bref, non seulement je ne jouerais pas le jeu de l’indignation, mais bien au contraire,
je joue celui de la provocation afin de poser de nouvelles réflexions !
Car oui, qu’on le veuille ou non, l’émotion suscité par l’ouvrage oriente le débat dans une direction qui ne me semble pas la bonne et participe à dessiner un EHPAD que je ne veux pas voir advenir.
Hors-sujet
La seconde réflexion que je vous propose cette semaine est en réaction à l’édito du monde de jeudi dernier qui affirmait que la dépendance est un choix politique.
A priori, le sujet est excellent. Sur la forme :un peu subversif, légèrement indignant, exactement la recette d’un bon édito. Sur le fond : la question est celle qui devrait nous occupé !
Sauf que cet édito ne traitera jamais de ce sujet, déformant la thèse de départ en “la prise en charge de la dépendance est un choix politique”.
Sauf que là c’est sans intérêt. On enfonce des portes ouvertes.
Alors que pourtant, cette question, - la dépendance est-elle un choix politique ? - est centrale ! et c’est celle ci que je pose dans cette vidéo :
ou l’article linkedin
Fausse route
Revenons à notre gouvernement qui semble vouloir montrer à la fois sa colère, sa surprise et son sens des responsabilités (je ne suis pas dans leur tête alors je ne peux juger que ce qu’ils donnent à voir, peut être sont-ils sincères, je n’en sais rien).
Ce faisant, ils prennent le risque de dessiner un EHPAD que je ne veux pas voir advenir.
Et si ils ne le construisent pas concrètement, l’émotion suscitée participe a ancrer dans nos têtes l’importance des contrôles, voir la nationalisation de ce secteur, qui va nécessairement entrainer une uniformisation de ces établissements.
Tant bien même, en dehors de cette émotion actuelle, nous considérons tous que les EHPAD sont trop institutionnels, trop contraints, manquent de liberté, se ressemblent tous.
Alors Non, il ne faut pas plus de contrôles des EHPAD :
Et l’article est ici (n’hésitez pas à venir 👋 si vous trouvez mes réflexions intéressantes, ça m’aide à partager ces idées)
Les réflexions à contre courant continuent encore demain et après demain sur youtube !
Antoine